Films
Journal d’un coopérant
de Robert Morin
Générique
- Interprètes
- Robert Morin ,
- Jani Alban
- Avec la participation de
- Rémy Muhirwa Ciza ,
- Capitaine Madimba ,
- Freddy Sibomana ,
- Patrice Faye ,
- Dominique Puthod ,
- Chantal Gatore
- Direction de la photographie
- Robert Morin
- Direction artistique
- Mary Lynn Deachman
- Montage
- Michel Giroux
- Son
- Olivier Léger ,
- Louis Collin ,
- Bruno Bélanger
- Scénario
- Robert Morin
- Réalisation
- Robert Morin
- Production
- Stéphanie Morissette ,
- Robert Morin
- Distribution
- Atopia distribution




Jean-Marc Phaneuf, électronicien célibataire, se rend en Afrique à titre de coopérant pour une ONG, Radio du Monde. Il découvre un pays accablé par la pauvreté, la famine, la guerre la maladie et une scandaleuse inégalité sociale. Parallèlement, il y fait la rencontre d’un peuple joyeux, courageux, assoiffé de bonheur, de savoir et de dignité humaine. La caméra qui lui sert de journal intime lui permet également de dévoiler les rouages pour le moins douteux et inefficaces des ONG. Bien qu’elle mette en lumière certains efforts louables de la coopération internationale, l’investigation de Jean-Marc débouche irrémédiablement sur un constat terrible : l’aide humanitaire est une illusion, une utopie. Alors que ses idéaux finissent d’être complètement anéantis à la suite d’une agression dont il est victime, Jean-Marc s’enlise dans une relation amoureuse impossible, ce qui le forcera à fuir l’Afrique en catastrophe.
« C’est justement dans le malaise qu’il provoque que Robert Morin expose, mieux que n’importe quel discours théorique, le lien malsain caractérisant ce type de rapport de force, qu’il soit de nature intime ou collectif. Qu’on le veuille ou non, son film s’incruste sous l’épiderme. Et nous démange longtemps. »
« Depuis plus d’un quart de siècle, il tisse une oeuvre à nulle autre pareille, à cheval sur toutes les ambivalences, où le noir n’est jamais tout à fait noir et où le blanc est toujours taché. Une oeuvre qui rejette en des formes éclatées la moindre zone de confort et ravage les bonnes consciences. […] Plongeant une fois de plus le spectateur en plein malaise, il secoue à travers Journal d’un coopérant le mythe de l’aide internationale. »
« Journal d’un coopérant (…) satisfera ses admirateurs par sa touche authentique si loin de tout impératifs commerciaux »