Journal d’un coopérant

2010
HD, Fiction, 91 minutes, Long métrage, Canada, Québec

Générique

Interprètes
Robert Morin
,
Jani Alban
Avec la participation de
Rémy Muhirwa Ciza
,
Capitaine Madimba
,
Freddy Sibomana
,
Patrice Faye
,
Dominique Puthod
,
Chantal Gatore
Direction de la photographie
Robert Morin
Direction artistique
Mary Lynn Deachman
Montage
Michel Giroux
Son
Olivier Léger
,
Louis Collin
,
Bruno Bélanger
Scénario
Robert Morin
Réalisation
Robert Morin
Production
Stéphanie Morissette
,
Robert Morin
Distribution
Atopia distribution

Jean-Marc Phaneuf, électronicien célibataire, se rend en Afrique à titre de coopérant pour une ONG, Radio du Monde. Il découvre un pays accablé par la pauvreté, la famine, la guerre la maladie et une scandaleuse inégalité sociale. Parallèlement, il y fait la rencontre d’un peuple joyeux, courageux, assoiffé de bonheur, de savoir et de dignité humaine. La caméra qui lui sert de journal intime lui permet également de dévoiler les rouages pour le moins douteux et inefficaces des ONG. Bien qu’elle mette en lumière certains efforts louables de la coopération internationale, l’investigation de Jean-Marc débouche irrémédiablement sur un constat terrible : l’aide humanitaire est une illusion, une utopie. Alors que ses idéaux finissent d’être complètement anéantis à la suite d’une agression dont il est victime, Jean-Marc s’enlise dans une relation amoureuse impossible, ce qui le forcera à fuir l’Afrique en catastrophe.

« C’est justement dans le malaise qu’il provoque que Robert Morin expose, mieux que n’importe quel discours théorique, le lien malsain caractérisant ce type de rapport de force, qu’il soit de nature intime ou collectif. Qu’on le veuille ou non, son film s’incruste sous l’épiderme. Et nous démange longtemps. »

Marc-André Lussier , La Presse

« Depuis plus d’un quart de siècle, il tisse une oeuvre à nulle autre pareille, à cheval sur toutes les ambivalences, où le noir n’est jamais tout à fait noir et où le blanc est toujours taché. Une oeuvre qui rejette en des formes éclatées la moindre zone de confort et ravage les bonnes consciences. […] Plongeant une fois de plus le spectateur en plein malaise, il secoue à travers Journal d’un coopérant le mythe de l’aide internationale. »

Odile Tremblay , Le Devoir

« Journal d’un coopérant  (…) satisfera ses admirateurs par sa touche authentique si loin de tout impératifs commerciaux »

Martin Gignac , lecinema.ca
Mention spéciale du jury - Festival International de Ronda
Prix du meilleur film canadien - Festival international du cinéma francophone de l'Acadie - FICFA
Mention spécial du Jury - Festival du DocuMenteur de l'Abitibi-Témiscamingue
2010 - Festival International de Ronda (Espagne)
2010 - Cinéma du Québec à Paris (France)
2010 - Festival international du cinéma francophone de l'Acadie - FICFA (Moncton, Canada)
2010 - Festival du DocuMenteur de l'Abitibi-Témiscamingue (Rouyn-Noranda, Canada)
2010 - Écrans noirs (Yaoundé, Cameroun)
2011 - Festival international du film black de Montréal (Canada)
2011 - Tapis Rouge du cinéma québécois (Catalogne, Espagne)
2011 - Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal, Canada)
2013 - 3e Rencontres des cinémas du monde de Ste-Jalle - Spécial Québec (France)