Papa à la chasse aux lagopèdes

2008
HD, Fiction, 91 minutes, Long métrage, Canada, Québec

Générique

Interprète
François Papineau
Avec la participation de
Sylvie Moreau
,
Georges Aubin
,
Ben Gibson
,
Alfred Adderly
,
Marie-Anne Sergerie
,
Alice Sergerie
Son
Olivier Léger
,
Louis Collin
,
Bruno Bélanger
Montage
Michel Giroux
Direction de la photographie
Robert Morin
Conception visuelle
André-Line Beauparlant
Son
Olivier Léger
,
Louis Collin
,
Bruno Bélanger
Montage
Michel Giroux
Scénario
Robert Morin
Réalisation
Robert Morin
Production
Stéphanie Morissette
Distribution
Coop Vidéo de Montréal

Vincent Lemieux, un fraudeur notoire et recherché par la police, prétend partir à la chasse aux lagopèdes alors qu’il prend la fuite vers le Grand Nord en vue de s’échapper du pays. Durant son trajet, il se confie sur bande vidéo pour s’excuser à ses deux fillettes de leur imposer l’ignominie d’avoir un père criminel. Personnage complexe, à la fois foncièrement véreux et très attachant, ce « Papa PDG » peut tout aussi bien expliquer froidement les rouages d’un système économique fondé sur le mépris d’autrui que raconter les expériences douloureuses de sa jeunesses à travers les aventures d’un personnage fictif qu’il appelle « le P’tit Sicotte ». Au fil de ses aveux, Vincent Lemieux s’embourbe littéralement dans une lutte à finir entre le repentir véritable et la bonne conscience.

« Un homme seul dans sa voiture, une caméra-confessionnal histoire d’expliquer à ses filles pourquoi il prend la fuite, de la neige, les mots de Robert Morin dans la bouche de François Papineau et autant d’humour vache que de pure poésie : Papa est à la chasse aux lagopèdes est de ce genre de films qu’on ne se lasse pas de défendre. »

«Poursuivant sa démarche intimiste entamée par Petit Pow ! Pow ! Noël, Robert Morin vient de pondre une de ses œuvres les plus personnelles. Avec Papa à la chasse aux lagopèdes, le créateur du Nég’ opère une véritable radiographie du capitalisme sauvage tout en soignant ce vaisseau essentiel et existentiel qu’est la famille.  […] cette dernière œuvre doit beaucoup à François Papineau, magistral dans un rôle complexe qui est capable de faire rire aux larmes et d’émouvoir.»

Martin Gignac , Ici

« Depuis ses premières impertinentes vidéos dès la fin des années 1970, le réalisateur n’a cessé de faire de gros pieds de nez au conformisme du cinéma québécois.  [à propos du rôle principal] : un brigand qui ne serait autrement qu’un père larmoyant, un être cupide, un requin de l’économie pris dans un filet. Heureusement pour nous, il est tombé dans celui d’un chasseur rusé et créatif, Robert Morin prouvant une fois de plus, si besoin est, le caractère unique et essentiel de son cinéma de l’insolence généreuse, et baveuse. »

André Lavoie , Le Devoir
Prix du Papillon d'argent- Festival du film indépendant de Lille
Prix de l'Outarde de la meilleure direction photo - Festival du film de Baie-Comeau et de Sept-Îles
Mention spéciale du Jury - Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue
Nominations: Meilleure réalisation - Meilleure direction de la photographie - Soirée des Jutra
Nomination: Prix AQCC - Meilleur film - Rendez-vous du cinéma québécois
2008 - Festival du nouveau cinéma de Montréal (Canada)
2008 - Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (Canada)
2008 - Beverly Hills International HD Film Festival (États-Unis)
2009 - Festival du film de Baie-Comeau et de Sept-Îles (Canada)
2009 - Rendez-vous du cinéma québécois (Montréal, Canada)
2009 - Festival du film indépendant de Lille (France)
2009 - Festival international du cinéma francophone en Acadie - FICFA (Moncton, Canada)
2009 - Chungmuro International Film Festival (Séoul, Corée du Sud)
2009 - Rétrospective - Festival O.F.N.I. - Édition Canada et Québec (Poitiers, France)
2013 - Rencontres des cinémas du monde de Ste-Jalle - Spécial Québec (France)