Films
Papa à la chasse aux lagopèdes
de Robert Morin
Générique
- Interprète
- François Papineau
- Avec la participation de
- Sylvie Moreau ,
- Georges Aubin ,
- Ben Gibson ,
- Alfred Adderly ,
- Marie-Anne Sergerie ,
- Alice Sergerie
- Son
- Olivier Léger ,
- Louis Collin ,
- Bruno Bélanger
- Montage
- Michel Giroux
- Direction de la photographie
- Robert Morin
- Conception visuelle
- André-Line Beauparlant
- Son
- Olivier Léger ,
- Louis Collin ,
- Bruno Bélanger
- Montage
- Michel Giroux
- Scénario
- Robert Morin
- Réalisation
- Robert Morin
- Production
- Stéphanie Morissette
- Distribution
- Coop Vidéo de Montréal


Vincent Lemieux, un fraudeur notoire et recherché par la police, prétend partir à la chasse aux lagopèdes alors qu’il prend la fuite vers le Grand Nord en vue de s’échapper du pays. Durant son trajet, il se confie sur bande vidéo pour s’excuser à ses deux fillettes de leur imposer l’ignominie d’avoir un père criminel. Personnage complexe, à la fois foncièrement véreux et très attachant, ce « Papa PDG » peut tout aussi bien expliquer froidement les rouages d’un système économique fondé sur le mépris d’autrui que raconter les expériences douloureuses de sa jeunesses à travers les aventures d’un personnage fictif qu’il appelle « le P’tit Sicotte ». Au fil de ses aveux, Vincent Lemieux s’embourbe littéralement dans une lutte à finir entre le repentir véritable et la bonne conscience.
« Un homme seul dans sa voiture, une caméra-confessionnal histoire d’expliquer à ses filles pourquoi il prend la fuite, de la neige, les mots de Robert Morin dans la bouche de François Papineau et autant d’humour vache que de pure poésie : Papa est à la chasse aux lagopèdes est de ce genre de films qu’on ne se lasse pas de défendre. »
«Poursuivant sa démarche intimiste entamée par Petit Pow ! Pow ! Noël, Robert Morin vient de pondre une de ses œuvres les plus personnelles. Avec Papa à la chasse aux lagopèdes, le créateur du Nég’ opère une véritable radiographie du capitalisme sauvage tout en soignant ce vaisseau essentiel et existentiel qu’est la famille. […] cette dernière œuvre doit beaucoup à François Papineau, magistral dans un rôle complexe qui est capable de faire rire aux larmes et d’émouvoir.»
« Depuis ses premières impertinentes vidéos dès la fin des années 1970, le réalisateur n’a cessé de faire de gros pieds de nez au conformisme du cinéma québécois. [à propos du rôle principal] : un brigand qui ne serait autrement qu’un père larmoyant, un être cupide, un requin de l’économie pris dans un filet. Heureusement pour nous, il est tombé dans celui d’un chasseur rusé et créatif, Robert Morin prouvant une fois de plus, si besoin est, le caractère unique et essentiel de son cinéma de l’insolence généreuse, et baveuse. »